•    La musaraigne et moi flippons. Les exas proches, trop proches nous font peur. Nous travaillons pour repousser cette peur. Tels de vaillants guerriers. Bien sûr, nous nous ennuions très vite. Alors la musaraigne sort ses cartes. Il est évident, pour des raisons de transparence que nous avons du faire 2 tirages. Voici la synthèse de notre expérience:

    1. Je découvre quelque chose, malgré moi. Hum...ce doit être quelque chosedu genre j'apprends quelque chose sans y avoir fait attention. Bref, j'aurai peut-être la possibilité d'influencer la situtation mais pas tout de suite. Cette découverte peut aussi me pousser à faire quelque chose; une démarche ou un déplacement.

    2. Mis à part ça, côté social ça a l'air plutôt cool. Je suis bien, j'ai une bonne image de moi. Je donne aux autres une bonne image de moi. Beaucoup d'échanges et de déplacement. Mais bien sûr tout ce bonheur attire les conflits. Il suscite méfiance et jalousie. J'attire les foudres de quelqu'un. En même temps, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude.

    3. Un moment important en amour. Un moment de paix, un moment clé. Mais il y a là la notion d'enfermement. La musaraigne ne sait pas. Je suis enfermée, j'enferme? Quelque chose, des sentiments? Dans ce cas, il s'agirait d'une protection.

    4. Une couille. Il fallait. Je suis au centre d'une discussion virulente. Je ressens le malaise. Quelque chose s'écroule dans mon monde. ça m'échappe complètement, mais je gère.

       Oui, bon, finalement je ne sais même pas pourquoi je tire les cartes, ma vie n'est qu'un perpétuel recommencement. Peut-être qu'au lieu d'esotérisme je devrais me tourner ver la psychanalyse? Oui. Mais quan j'en aurais les moyens.

     


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  •    Lâche, je suis lâche.

       Je crois que ma limite a été franchie. Mais je n'ose pas faire le pas décisif. Je suis lasse. Je n'ai plus goût à rien. Sauf être seule chez moi. J'ai fait le plein de chiklit et je me gave de leurs problèmes et de leur réconciliation.

       J'ai cru que ma vie serait ainsi. Comme dans les livres, comme dans les films, comme dans les séries.

       2 ans de galère. La première année a été remplie de méchants. Il y a toujours un méchant. Celui qui est jaloux et vénal, qui ne ressent rien et qui se délècte de la souffrance des gentils. Nous les avons vaincus. Nous avons fait front commmun. Toi et moi contre le restedu monde.

       Mais la deuxième année nous a été fatale. Le travail, la routine et Dieu seul sait quoi. Tout ce que ne voit pas dans les séries, les contes de fées. Ce qui vient après le happy end et qu'on ne raconte pas aux enfants car c'est justement ce qui est vraiment effrayant. Je vois bien que nous ne sommes plus que deux colocataires. Mais je n'arrive pas à avancer. A passer à l'étape ultime. Comme s'il y avait encore quelque chose à sauver. Mais quoi? L'image du couple modèle? Celui qui survit à la méchanceté, à la mesquinerie mais qui se laisse avoir par la longueur des journées, des semaines? Celui chez qui se forme l'amour après des années d'amitié? Cette même amitié qui aurait du tuer toute envie de voir l'autre nu?

       Je crois avoir ouvert les yeux ce week end. Il me faut quelques jours de plus. Juste quelques jours de plus...


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