•  Encore une nuit qui se finit bien trop tard. 

    Il m'est arrivé de me plaindre de l'insignifiance désespérante de ma vie. J'estime aujourd'hui qu'elle ne l'est plus. Il me fallait juste accepter qu'il n'est pas nécessaire d'être prix Nobel, star ou révolutionnaire pour être signifiant. 

    Et finalement, je vais faire comme tout le monde. Etre égoïste, construire ma vie et mon bonheur. 

    Pour cela, il faudrait que le destin cesse de s'acharner. Ou mon karma, peut-être. Depuis 2 ans, les grains de sables se faufilent dans les rouages de ma machines. Petits ennuis, sans graves conséquences, heureusement. Mais leur nombre et leur fréquence rendent ma productivité quasiment nulle. Les choses se règlent les unes après les autres, lentement mais sûrement. Puis arrive un nouveau grain de sable. La machine s'arrête. Tout nettoyer, et recommencer. Encore et encore. Est-ce donc cela que la vie?

    Car à côté de ces bugs, de merveilleuses  choses se produisent. De nouveaux amis. Sages, matures, qui se soucient de vous, votre santé, votre moral. Rare. Je ne l'avais pas réalisé. Un nouvel amoureux. Qui a la malchance d'arriver trop tôt. A l'instant où l'on doute. De tout. Du bien-fondé des relations amoureuses. De notre propre envie de construire quoi que ce soit. Alors on se dit qu'il ne s'agit qu'une histoire de passage. Le passage devient petit chemin. J'aimerai qu'il le reste. 

    Quoi de plus ennuyeux qu'une autoroute?

    Ma nature m'a toujours poussé à rechercher la stabilité mais mon tempérament me fait comprendre que j'aime les cahots d'un petit chemin de pierre, les secousses des vieilles voitures et les paysages insolites. 

    Alors, on the road again!




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  •    Ce devait être un début. Un recommencement. 

       Le grand retour de Peanut and the city. Un nouveau look, des sorties, des flirts et des rires. Un nouvel appartement où moi aussi j'aurai pu vivre des amours libres et éphémères. Une jeune femme, joyeuse, pétillante et virevoltante. Amoureuse tous les jours, chaque jour d'un autre homme. Enfin, j'aurais pu laisser ma nature frivole s'exprimer sans remords ni regrets. 

       Mais c'est déjà la fin. Je n'ai toujours pas d'appartement. Je n'ai pas encore goûté à l'euphorie d'être une héroïne de série. Et pourtant ce n'est déjà plus d'actualité. 

       Je ne voulais pas. J'ai lutté. Pour faire de cette rencontre un instant périssable. Mais la bienveillance de ce regard, ces yeux rieurs, et surtout, cette fermeté. ont eu raison de moi. 

       C'est déjà un nouveau début. Une aventure aux effluves de virtualité. Qui entre pas à pas dans la réalité. Malgré moi. 

       Je crois. 

       

       


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