•    Peanut bouge. Enfin. 

       Après 7 mois de recherches la quête du Graal est terminée. Maintenant commence une nouvelle aventure. L'emménagement. 

       Peanut a pris possession des clés. Elle découvre avec joie ce que sera son nouveau nid. Un salon plutôt spacieux, une petite chambre, une cuisine assez grande pour pouvoir y inviter des amis à manger et une salle de bain à la couleur douteuse mais avec une baignoire. Et petit luxe, un blacon pour son nouveau coin fumeur. L'immeuble un peu vieux mais situé en plein centre-ville est une affaire. 

       Peanut et ses amis ont commencé les travaux de rafraîchissement. Les murs jaunis par le temps commencent à avoir fière allure. Et Peanut admire son travail avec un soupir de contentement. Elle observe son appartement et se dit que, quand même, quelle chance! Elle imagine déjà son salon meublé avec goût, lumineux et douillet. Mais bien sûr, Peanut sait que ce ne sera pas avant un moment. Elle a déjà trouvé un canapé, un meuble télé et une télé. Le tout gracieusement offert par des amis en quête de recyclage. Finalement l'amalgame de ces objets hétéroclites sera certainement joli. Evidemment, puisqu'il s'agira de la maison de Peanut. 

       Fini la colocation familiale. Les allées et venues des uns et des autres. Terminé les razzias des autres dans les provisions chéries de la cacahuète. Fin aux discussions involontaires, voire forcée parce qu'on partage le même espace de vie. 

       Début d'une vie un peu solitaire peut-être, plus travailleuse certainement, plus laborieuse sûrement. Peanut pense aux économie qu'elle va devoir faire, aux sacrifices que le coût d'un tel projet va engendrer. Elle pense que peut-être, elle est allée trop vite et que cet appartement est un poil cher pour elle. Mais Peanut s'en fiche car elle est heureuse. 

       Alors oui, cela va coûter cher. Mais ça vaut le coût, puisque c'est le prix de son indépendance, de sa liberté. 


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  •    2010 La roue tourne. Pour tout le monde. 

       Etrangement, certains ne s'en rendent pas compte. Plus étrange encore, ils ne se rendent pas compte qu'elle a tourné du mauvais côté. Je me lamentais. J'avais raison de le faire. Cela fait toujours du bien de pleurer un peu sur soi pour ensuite pouvoir repartir. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait. Je suis allée de l'avant, comme on dit. Et maintenant, mes rêves se concrétisent. Ma vie prend enfin la tournure que je lui avais imaginé. 

       Mais surtout, je ris. Non, disons que je souris. De voir que ceux qui se sont fait un plaisir de me marcher dessus, sont à présent au fond du gouffre. Je souris car ils ne s'en rendent même pas compte. Je souris car je sais qu'ils sont heureux du mauvais tour qu'ils m'ont joué. Je souris car ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que ce qu'il voit du fond de leur gouffre, c'est le firmament. Je leur ai souvent reprocher de ne pas savoir se décentrer. Et je souris car justement, ne sachant pas se décentrer ils pensent être au firmament alors qu'ils ne fond que l'observer depuis leur trou à rat.  

       C'est là que je ris. Je ris de voir ma vie si belle, mes amis si proches, ma famille si complice. Je ris de savoir que même si tout n'est pas rose, même si parfois je m'en veux, je peux me regarder en face et je peux marcher la tête haute. En bref, pour une fois je savoure et même si ce n'est pas très classe je compare ma vie à celle des autres et je soupire de contentement. 

       Si quelqu'un t'as fait du mal, assied-toi au bord de la rivière et attends de voir passer son cadavre. 

    Lao Tseu                                                                      


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  •    4 janvier 2010. Et pas un sou. 

       j'avais plein d'argent sur mon compte ce matin. Et les impôts sont passés par là. Malgré mes calculs, mes restrictions, mes envies éconduites, j'en suis toujours au même point. Pauvre. Et là, je commence à fatiguer. 

       2009 a été riche en émotions. En larmes surtout. En déceptions. En réflexions. En frustrations. 2010 comme je l'avais dit sera l'année de ma consécration. Je sais. On n'est que le 4 alors un peu de patience. Mais tout de même. Encore un mois qui s'annonce difficile. Malgré les promesses d'avenir, le moral a du mal à tenir la barre. Quelques mois de galères et tout sera derrière moi. Il faut juste tenir quelques mois. Le problème? Ca fait des mois que je tiens bon. Et surtout à présent il ne s'agit plus juste de tenir, mais d'agir. Quelques mois à condition de faire les choses correctement. C'est-à-dire se mettre au boulot. travailler plus fort, plus dur que jamais. 

       Juste quelques mois. 


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  •    Peanut a dit oui. Oui à la neige. Oui à une semaine à la montagne. 

       Peanut est là. Face au vide qui comble sa vie. Bon ne dramatisons pas. Peanut est seule face au vide de sa valise. Que doit-on prendre pour aller à la montagne? La mer, Peanut connaît. Un maillot de bain et un linge. Mais la montagne? Peanut se doit d'être logique et d'agir avec discernement. 

       1. A la montagne il fait froid. Donc, des culottes en laine. Ouais, facile. Des chaussettes triples épaisseurs. Ok. Des collants. Heu.. Peanut ne porte pas de collants. Yeuk. Des bas à la limite. Et résille s'il-vous-plaît. Mais des collants... en laine qui plus est... Bref, Peanut ajoute ces immondices à sa liste de course. Grumeau a dit : "Prends un odlo" ?!?!?!?!? Oui bien sûr! Bon ajoutons cela discrètement à la liste avec mention "découvrir ce qu'est un odlo". La valise commence à prendre forme. Il faut ajouter plein de petits hauts pour mettre dessous. Et des gros pulls à col roulé comme dans les films. Ah oui, mais ça, Peanut n'en a pas en stock, les cols roulés ça gratte. Bon alors prenons ces petits pulls imitation laine aux motifs Burlington. Cela devrait faire illusion. La combinaison sera prêtée. Bon. Peanut se dit qu'elle aura assez chaud.... sauf à ses petits petons qui sont toujours froids. Incursion dans le cagibi. 4 km de marche et de grimpe au milieux des objets qu'on aimerait cacher ou oublier mais qu'on a pas le droit de jeter (saladier en verre imitation chou-fleur offert par grand-mère, parapluie avec manche en tête de canard offert par papa, etc.).Et soudain, tel Indiana Jones face au plus grand des trésors, illuminées par un rayon de lumière sortie dont ne sait où, les moon boots!! Peanut sourit: "si avec ça je ne fais pas couleur locale!". 

       2. A la montagne on skie. Le matériel sera loué. Soulagement. Mais il faut un bonnet digne de ce nom pour dévaler les pistes. Peanut s'imagine le vent dans les cheveux son petit bonnet en laine flashy surmonté d'un mignon pompon. Froncement de sourcil. Peanut sait bien que la seule chose sur laquelle elle dévalera les pistes c'est sont popotin. Mais autant le faire avec élégance. "Bonnet" ajouté à la liste de course. 

       3. A la montagne, c'est les vacances. Et que fait-on pendant les vacances? On se câline! Alors là par contre, Peanut s'y connaît! Un amas de culottes sexy (en plus de celles en laine), un tas de soutien-gorge en dentelle (assortis aux culottes sexy), un pyjama confortable mais joli genre fille sympa dans les films. Ah oui et quelques trucs Kitty. Oui, Peanut doit accepter de se montrer au quotidien. 

       Voilà! Peanut ferme sa valise. Maintenant elle est seule. Seule avec sa grosse valise, prête à partir en vacances. Des vacances terrifiantes. Elle n'espère pourtant pas grand-chose. Revenir avec ses deux jambes. 


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