•    Peanut bouge. Enfin. 

       Après 7 mois de recherches la quête du Graal est terminée. Maintenant commence une nouvelle aventure. L'emménagement. 

       Peanut a pris possession des clés. Elle découvre avec joie ce que sera son nouveau nid. Un salon plutôt spacieux, une petite chambre, une cuisine assez grande pour pouvoir y inviter des amis à manger et une salle de bain à la couleur douteuse mais avec une baignoire. Et petit luxe, un blacon pour son nouveau coin fumeur. L'immeuble un peu vieux mais situé en plein centre-ville est une affaire. 

       Peanut et ses amis ont commencé les travaux de rafraîchissement. Les murs jaunis par le temps commencent à avoir fière allure. Et Peanut admire son travail avec un soupir de contentement. Elle observe son appartement et se dit que, quand même, quelle chance! Elle imagine déjà son salon meublé avec goût, lumineux et douillet. Mais bien sûr, Peanut sait que ce ne sera pas avant un moment. Elle a déjà trouvé un canapé, un meuble télé et une télé. Le tout gracieusement offert par des amis en quête de recyclage. Finalement l'amalgame de ces objets hétéroclites sera certainement joli. Evidemment, puisqu'il s'agira de la maison de Peanut. 

       Fini la colocation familiale. Les allées et venues des uns et des autres. Terminé les razzias des autres dans les provisions chéries de la cacahuète. Fin aux discussions involontaires, voire forcée parce qu'on partage le même espace de vie. 

       Début d'une vie un peu solitaire peut-être, plus travailleuse certainement, plus laborieuse sûrement. Peanut pense aux économie qu'elle va devoir faire, aux sacrifices que le coût d'un tel projet va engendrer. Elle pense que peut-être, elle est allée trop vite et que cet appartement est un poil cher pour elle. Mais Peanut s'en fiche car elle est heureuse. 

       Alors oui, cela va coûter cher. Mais ça vaut le coût, puisque c'est le prix de son indépendance, de sa liberté. 


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  •    Peanut, installée dans son canapé, rêvasse comme d'habitude, perdue dans ses pensées. Elle regarde droit devant elle, sans vraiment se soucier de ce qui se passe autour d'elle. Peanut, comme d'habitude, rêve sa vie, repense le monde et écoute de la musique de princesse. 

       Mais une sensation étrange depuis quelques temps. Alors Peanut sort de ses rêveries et tourne la tête. Ses sourcils se froncent à la vision de son nouveau voisin de canapé. Peanut aime être seule. Mais qui est donc ce type? Que fait-il sur mon canapé? Mais? Il ne va pas rester là tout de même?!?

       Ce nouveau venu ne dit rien. Il sourit. Il observe Peanut et plonge son regard dans le sien. Comme s'il communiquait. Mais Peanut ne comprend pas. Hébétée, elle aussi l'observe. Elle tente de fuir son regard, de faire comme s'il n'était pas là. Mais la curiosité l'emporte. Alors elle aussi se plonge dans ses yeux. Elle essaie de lire, de déchiffrer. Mais elle ne voit pas grand chose de précis. Si ce n'est une immense tendresse bienveillante. 

       Peanut aime être seule. Peanut aime créer une bulle où tout n'est que luxe, calme et volupté. Peanut n'aime pas partager. 

       Pourtant ... , cet étranger semble capable lui aussi de créer. Et par sourire, il semble vouloir ajouter quelques touches de couleurs à l'oeuvre de Peanut. Juste quelques touches. Peanut le laisse faire un peu perplexe, un peu irritée. Mais à la vue de ce nouveau tableau, elle ne peut s'empêcher de sourire. Son propre sourire l'énerve. Alors elle se retient. Cela le fait rire. Peanut est vexée. Elle éclate de rire. 

       Peanut continue à rêvasser dans sa bulle. Mais de temps en temps, elle ne peut s'empêcher de jeter un oeil sur le côté. Juste pour vérifier que son voisin est toujours là. Elle veut cacher sa bulle. Elle voudrait qu'il ne voit pas. Mais quand même. De le savoir là, ça la soulage. 

       Peanut décide l'intégrer à son monde idéal. Quel personnage jouera-t-il? Quel rôle tiendra-t-il? Hum... Peanut peine à se décider. Mais déjà, elle tient son pseudonyme. Il sera : le grumeau. Car le grumeau est dérangeant. Surtout lorsqu'il s'agit d'un grumeau de farine. Mais quand est-il lorsqu'il s'agit de chocolat?


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  •    Encore un message auquel je n'ai pas répondu. Je lui ferais mal, quelle que soit la réponse. Alors je me tais. Et je lui fais mal quand même. 

        Je lis tes messages, ils me touchent. J'espère que tu le sais. 

       Je me repasse en boucle Lucky de j. Mraz. Si je retrouve monsieur D., ce sera notre chanson. Pour moi elle l'est déjà. 


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  •    Voilà. Je ne suis plus lâche. Je ne suis plus que méchante. 

       Cette fois, j'ai pris mon envol. Paradoxal, puisque je rentre au nid. En deux heures, j'ai emballé deux ans de ma vie. Tellement et si peu à la fois. 

       Me voilà à mon point de départ. 


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  •    Je viens de me relire.

       Le seul billet qui parlait de nos pseudo-prédictions. Avec la musaraigne, on tire les cartes. Pour rigoler, se rassurer et surtout pour tester nos pouvoirs magiques. Et là, je ne peux dire qu'une seule chose : OMFG!!!

       Tout ce que la musaraigne m'avait prédit début 2008 s'est réalisé. Il y a avait 2 choses qui en ressortaient.

    1. Une personne me voulait du mal. Elle ne voulait pas me tuer, ni cracher dans mes spaghettis (enfin si sûrement). Elle voulait ma vie. Et que font les gens indélicats dans ce cas? Et bien ils volent. Ou du moins ils essaient. Essai presque transformé. Heureusement j'avait l'oeil ouvert. Et surtout qui traînait là où il ne fallait pas. Concrètement, j'ai réussi à préserver mon couple de celle que j'appelerai: Sue Ellen la salope.

    2. Un bug, un truc que je ne pouvais pas contrôler. Et bien ça ce doit être mon petit problème de santé. Ma première opération. Pas grave mais important. D'ailleurs, monsieur D. a cru que j'allais mourir. Ca l'a rendu d'une gentillesse que je ne lui connaissais plus.

       Conclusion, il faut absolument refaire un tirage. Je mettrai les révélations divines à l'abri bien au chaud. Paradoxalement, dans ma petite bulle privée. Mais comme on dit rien n'est mieux caché que lorsqu'il est exposé à la vue de tous.


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