•    Après de longues années, de très longues années, nous voilà Masters of Arts. 

       Un master s'obtient en 5 ans, il nous en aura fallu 8. Où sont donc passées ces 3 années ?

       Une année a été nécessaire afin de combattre nos doutes face à un univers inconnu. Je me voyais diplômée en littérature comparée, mais il m'a fallu admettre que je n'en comprenais même pas le concept. Je me voyais psychologue mais le premier cycle m'a rebuté et la vraie nature de Freud m'a effrayée. Heureusement. Sinon, My Master Friend, je ne t'aurais pas rencontrée. 

       Une année aura été nécessaire afin de sonder le fond de notre coeur. Car, il faut l'admettre, à 20 ans, seul le fonctionnement ou le dysfonctionnement de notre coeur nous intéresse. Il s'agit bien sûr d'une année fragmentée. Mais chaque nouvelle exploration a repoussé au moins une attestation, voire un examen. Normale me diras-tu car chaque quête nous a poussées dans les ténèbres de plusieurs nuits blanches, des moments d'extase rendant impossible l'étude de Rousseau mais également des larmes à partager, nous rapprochant un peu plus d'Emma Bovary. Soyons philosophiques, My Master Friend, notre vie nous aura bien des fois éloignées de nos études, mais parfois, nos études nous ont éclairées sur les chemins mystérieux qu'entreprennent nos existences. 

       Une dernière année nous aura été nécessaire pour prier Dieu. Nous avons passé plus de temps à prier pour la réussite de nos examens qu'à réviser pour les réussir réellement. Question : Est-ce une preuve que Dieu existe? 

       Tu m'as donné rendez-vous le 26 et bien sûr j'y serai. Tu m'as dit que j'avais eu raison de croire en toi. Mais tu sais à quel point je peux être égocentrique, je ne croyais pas en toi, je ne me voyais simplement pas aller chercher ce diplôme toute seule. Et qui d'autre aurait pu être aussi enthousiaste ? Qui d'autre aurait pu comprendre à quel point j'avais souffert pour l'obtenir ? Qui d'autre aurait pu comprendre ce que cela représente pour moi. Bref, avec qui aurais-je pu partager ce moment si ce n'est toi ? 

      Alors je me dédie ce Master parce que finalement je ne le dois qu'à moi. Mais je t'en dédie tout de même une partie car sans toi, il n'aurait pas ce goût d'Everest gravit, cette impression de Graal retrouvé, il ne serait pas cette chimère, cette utopie devenue réalité. 

       Cher Master of Arts, veuillez recevoir les félicitations et les compliments d'un autre Master of Arts. 


     


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       Salut!

       Je ne sais pas comment t'expliquer une chose pareille, mais tu es mon Mister Big.

       Après notre première séparation, j'étais mal, mais en même temps je savais que ce n'était pas fini. Il aura fallu cinq ans, mais je le savais. Toi et moi en avons profité pour rencontrer d'autres gens, évoluer, grandir, découvrir. Aujourd'hui, je ressent la même chose. Peut-être parce que notre rupture est récente, peut-être parce que tu me dis que tu m'aime. Je n'imagine pas ma vie sans toi. Je peux presque dire que tu as toujours été là. Quand il m'arrive quelque chose ou qu'une de mes idées farfelues me traverse l'esprit, c'est avec toi que j'ai envie de le partager. Quand tu me dis que tu as mal, j'ai envie de m'arracher le coeur. Comme si ma souffrance pouvait effacer la tienne. 

       Je n'imagine pas ma vie sans toi. Et tu en feras partie. Je ne sais pas quand tu reviendras, ni quel sera ton rôle. Peut-être nous faudra-t-il cinq ans de plus. Je t'ai aimé, c'est sûr. Je t'aime encore d'une certaine manière. Je t'aimerai toujours, c'est sûr. 


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  •    Mon cher Laurent,

       Deux ans. Deux années de combat acharné. Contre mon passé, contre le tien. Contre elles, contre moi. Contre ton temps, contre eux. Contre le monde, contre toi.

       Deux ans. Deux années qui remplissent mes yeux de larmes. Larmes de joie, de nostalgie. Larmes de tristesse, de déception. Larmes de frustration, d'angoisse.

       Deux ans. Deux années qui me donnent des envies. Envie de plus, d'éternité. Envie d'hurler, d'exploser. Envie de fuir, envie de combattre. Encore.

       Le gémeaux et la balance. Deux signes doubles. Pas dans le même sens. Nous sommes deux comme si nous étions quatre. Le yin et le yang. Le zen et l'impulsif. Le romantique et le terre à terre. L'impliqué et l'autre pas. Comment tous les concilier?

       La lune et le soleil ne se rencontrent jamais. L'ombre n'existe pas sans la lumière. Les aimants, les amants, s'attirent et se repoussent. Comment concilier cette attirance et ce rejet. Je tente de t'attirer, mais tu me repousses encore et toujours. Je me lasse, je m'éloigne. Tu me retiens. Combien de temps l'équilibre tiendra-t-il?

       Ma théorie de la limite. Quand la limite est  atteinte la solution devient évidente. Mais j'ai le sentiment que tu connaîs ma limite. Tu ne me laisses pas la franchire. Tu ne me laisses pas partir. Tu ne me laisse pas rester.

       Deux ans. Deux années pour te découvrire. T'aimer, te détester. T'en vouloir, te vouloir. Je commence à partir, mais je reste là. Et même si je suis là, je suis déjà partie.

       Enfin, une seule de mes jambes à franchi le seuil.


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  •    Chère Elise,

       Tu le sais, je suis toujours la première à vouloir des donner des deuxièmes chances, à vouloir faire table rase du passé. Mais cette fois c'est différent. Je comprends ton point de vue, j'imagine tes sentiments. Mais ce que je ne comprends pas, c'est comment peut-on mettre à la poubelle des années d'amitié pour une question de fierté. Je sais que je ne suis pas toute blanche. J'ai fait quelque chose de mal. En sachant pertinement que cela te ferait mal. Après une longue réflexion j'ai pris cette décision. Après une plus longue réflexion encore, je ne regrette rien. Pas une miette.

       Cette décision a changé ma vie. Je suis heureuse, ma vie a pris un sens, un nouvel envol. Malgré la douleur que cela t'a procuré je ne regrette rien et je ferais exactement la même chose si une deuxième chance m'était donnée.

       Toi même tu m'as fait la même chose. Comment peux-tu alors me le reprocher? Tu es partie du principe que cela m'étais égale.

       "De toute façon ça t'es égal." Une fois que le mal était fait je ne pouvais pas te dire que non je ne m'en foutais pas. Tu m'as fait du mal aussi. Mais j'avais espoir que tu serais heureuse alors je n'ai rien dit. Ce fut pire.

       Tu m'as dit toi-même que tout était fini, que tu ne ressentais plus rien. Alors pourquoi m'en veux-tu si ce n'est par fierté?

       Et dernière chose. Tu dis toujours que lorsque tu as quelque chose à dire tu le dis en face. J'en ris encore. Je t'ai appelée. J'ai eu des félicitations, des "je suis heureuse pour toi" et derrière, sur le net, chez mes amis, tu as déversé ton venin.

       Alors je n'ai plus rien à te dire et j'attends toujours que tu me dises en face, ce que tu as à dire. Voilà. Je te souhaite une bonne route, celle qu'on ne fera plus ensemble.

       Mais attention. Si tu ne te remets jamais en question, tu auras la vie que tu mérites. Et ça, je ne te le souhaite pas.


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  • Amy

       Bonjour Amy,

    Petite pensée pour toi aujourd'hui. Je te souhaite le meilleur pour cette journée décisive. Et malgré le fait qu'elle soit entachée de tristesse, je te demanded'avoir le courage d'aller au bout de tes objectifs et qui sait, de tes rêves. Quoi qu'il en soit compte sur moi pour éponger tes larmes si nécessaire.

     Peanut


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