• pourquoi pi.nut?

       C'est une métaphore.

       Une petite délicatesse enfermée dans un coquille à l'aspect d'une croûte veineuse. Que l'aspect primaire de la cacahuète est laid! Couleur fadasse, odeur de carton, toucher de peau ancnéique veillissante et surtout forme de petit caca. Pourtant, si nous prenons la peine de percer cette carapace, non pas répugnante mais juste insignifiante, nous y trouvons un petit trésor et parfois plus.

       Une peau fine, douce bronzée et amovible. Constatons la différence qui fait justement toute la différence. Certaines personnes aiment la croute. D'autres, la mie. Certaines personnes ôtent la peau de leur patate pour manger la raclette. D'autres, non. Et enfin, certain déshabillent entièrement la petite cacahuète. D'autres, non. Partons du principe que nous déshabillons la délicatesse. Nous découvrons alors qu'au naturel, la cacahuète est tout aussi fadasse que sa coquille. Mais, et j'insiste sur ce point, elle semble d'une telle douceur qu'une seule pensée vous traverse l'esprit: la manger. Et comme je vous le disait on y trouve parfois plus. Deux pour le prix d'une. Ou alors ne serait-ce pas là toute l'ambivalence de la demoiselle? Une âme coupée en deux?

       C'est aussi une expression.

       Ne dit-on pas : ça ne vaut pas une cacahuète? ça vaut peanut? Apparement insignifiante, aussi rassasiante qu'un biscuit d'apéritif, peut-on réellement la défendre? Je ne sais pas. A vous de me le dire.

       C'est une faute d'orthographe.

       J'aurais voulu peanut. C'était déjà pris. Ainsi que pea.nut. Il ne me restait plus que la version bas de gamme pi.nut.

    J'espère avoir été assez Pongienne.

     


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