•    Une rubrique dont j'aimerais pouvoir me débarrasser. Mais une rubrique nécessaire, qui m'aidera à suivre le fil de mon cheminement vers une vie sans tabac. 

       La première étape passe par la lecture du livre de monsieur Carr. Tout le monde me l'a conseillé. Je l'ai lu et imperceptiblement ma consommation s'est réduite de moitié. Sans que j'y pense, sans le moindre efforts. Malheureusement je me suis arrêtée à la moitié de ma lecture. 

       Alors cette année, j'ai recommencé. Cette fois je suis allée au bout. Mais trop vite. Je n'ai pas pris le temps de comprendre et d'intégrer ce que je lisais. Donc je vais recommencer. Car cette fois les raisons qui me poussent à le faire sont, il me semble, plus authentiques. Pas seulement l'envie d'économiser mon argent. Mais l'envie d'une nouvelle vie plus propre, plus saine. Une jolie vie qui sent bon. 

       L'électrochoc : 8 heures. Pas un sou en poche, plus de cigarettes. Pas envie de demander à mon amoureux de me prêter des sous pour cette raison. Lui ne fume pas. Et il me prête tout le temps des sous. Mais l'achat d'un paquet de cigarettes m'a fait honte. Alors j'ai tenu bon. Pendant 8 heures. 8 heures à la fin desquelles j'ai failli pleurer. Et penaude, j'ai demandé des sous pour des cigarettes. Et pourquoi est-ce que moi, Peanut, fière comme un pou, j'ai eu honte? Je ne sais pas, je n'ai pas compris pourquoi. Mais ce que je retiens c'est que quelque chose dont je ne peux pas me passer, qui ne m'apporte aucun plaisir et qui en plus me fait honte, et bien c'est une chose dont je ne veux pas. 

       Ceci n'est qu'une introduction. Je ne sais pas quand s'inscrira la suite. Mais elle s'inscrira en temps voulu. Car il paraît qu'il faut tenir un journal de sa lutte contre le tabac. 

       Ca tombe bien, ici c'est un tas de cendres, le journal d'une fumeuse. 

     


    votre commentaire
  • Peanut oscille. Entre pression et dépression, elle ne sait que choisir. 

       2 monstrueux mois. Voire plus, mais honnêtement, j'ai peur de remonter plus loin. Plus 2 mois de travail acharné. Un mémoire quasi terminé, une année d'études bien remplie, du travail pour gagner sa vie, une vie bien trop chère pour son travail. J'arrive au bout. Et je devrais sentir la pression se relâcher petit à petit, mais au lieu de ça, la dépression me guette. Pas encore de résultats d'examens, pas encore d'argent pour payer mes factures du mois dernier, pas assez d'heures de sommeil. 

    Pourtant il me reste une semaine. Moins d'une semaine à tenir. Ensuite quelques formalités mais... Ne plus avoir à se lever le matin. C'est beau! Je m'extasie. 

    Ah... Peanut aime rêvasser. Et l'idée de ces jours prochains ne sont plus de l'ordre de l'envie mais du fantasme. 

    Mais pourquoi je suis là?!? Arg, 4h47! Et j'ai encore du travail! 

    Aller, hop!



    votre commentaire
  •    Peanut bouge. Enfin. 

       Après 7 mois de recherches la quête du Graal est terminée. Maintenant commence une nouvelle aventure. L'emménagement. 

       Peanut a pris possession des clés. Elle découvre avec joie ce que sera son nouveau nid. Un salon plutôt spacieux, une petite chambre, une cuisine assez grande pour pouvoir y inviter des amis à manger et une salle de bain à la couleur douteuse mais avec une baignoire. Et petit luxe, un blacon pour son nouveau coin fumeur. L'immeuble un peu vieux mais situé en plein centre-ville est une affaire. 

       Peanut et ses amis ont commencé les travaux de rafraîchissement. Les murs jaunis par le temps commencent à avoir fière allure. Et Peanut admire son travail avec un soupir de contentement. Elle observe son appartement et se dit que, quand même, quelle chance! Elle imagine déjà son salon meublé avec goût, lumineux et douillet. Mais bien sûr, Peanut sait que ce ne sera pas avant un moment. Elle a déjà trouvé un canapé, un meuble télé et une télé. Le tout gracieusement offert par des amis en quête de recyclage. Finalement l'amalgame de ces objets hétéroclites sera certainement joli. Evidemment, puisqu'il s'agira de la maison de Peanut. 

       Fini la colocation familiale. Les allées et venues des uns et des autres. Terminé les razzias des autres dans les provisions chéries de la cacahuète. Fin aux discussions involontaires, voire forcée parce qu'on partage le même espace de vie. 

       Début d'une vie un peu solitaire peut-être, plus travailleuse certainement, plus laborieuse sûrement. Peanut pense aux économie qu'elle va devoir faire, aux sacrifices que le coût d'un tel projet va engendrer. Elle pense que peut-être, elle est allée trop vite et que cet appartement est un poil cher pour elle. Mais Peanut s'en fiche car elle est heureuse. 

       Alors oui, cela va coûter cher. Mais ça vaut le coût, puisque c'est le prix de son indépendance, de sa liberté. 


    votre commentaire
  •    2010 La roue tourne. Pour tout le monde. 

       Etrangement, certains ne s'en rendent pas compte. Plus étrange encore, ils ne se rendent pas compte qu'elle a tourné du mauvais côté. Je me lamentais. J'avais raison de le faire. Cela fait toujours du bien de pleurer un peu sur soi pour ensuite pouvoir repartir. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait. Je suis allée de l'avant, comme on dit. Et maintenant, mes rêves se concrétisent. Ma vie prend enfin la tournure que je lui avais imaginé. 

       Mais surtout, je ris. Non, disons que je souris. De voir que ceux qui se sont fait un plaisir de me marcher dessus, sont à présent au fond du gouffre. Je souris car ils ne s'en rendent même pas compte. Je souris car je sais qu'ils sont heureux du mauvais tour qu'ils m'ont joué. Je souris car ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que ce qu'il voit du fond de leur gouffre, c'est le firmament. Je leur ai souvent reprocher de ne pas savoir se décentrer. Et je souris car justement, ne sachant pas se décentrer ils pensent être au firmament alors qu'ils ne fond que l'observer depuis leur trou à rat.  

       C'est là que je ris. Je ris de voir ma vie si belle, mes amis si proches, ma famille si complice. Je ris de savoir que même si tout n'est pas rose, même si parfois je m'en veux, je peux me regarder en face et je peux marcher la tête haute. En bref, pour une fois je savoure et même si ce n'est pas très classe je compare ma vie à celle des autres et je soupire de contentement. 

       Si quelqu'un t'as fait du mal, assied-toi au bord de la rivière et attends de voir passer son cadavre. 

    Lao Tseu                                                                      


    votre commentaire
  •    4 janvier 2010. Et pas un sou. 

       j'avais plein d'argent sur mon compte ce matin. Et les impôts sont passés par là. Malgré mes calculs, mes restrictions, mes envies éconduites, j'en suis toujours au même point. Pauvre. Et là, je commence à fatiguer. 

       2009 a été riche en émotions. En larmes surtout. En déceptions. En réflexions. En frustrations. 2010 comme je l'avais dit sera l'année de ma consécration. Je sais. On n'est que le 4 alors un peu de patience. Mais tout de même. Encore un mois qui s'annonce difficile. Malgré les promesses d'avenir, le moral a du mal à tenir la barre. Quelques mois de galères et tout sera derrière moi. Il faut juste tenir quelques mois. Le problème? Ca fait des mois que je tiens bon. Et surtout à présent il ne s'agit plus juste de tenir, mais d'agir. Quelques mois à condition de faire les choses correctement. C'est-à-dire se mettre au boulot. travailler plus fort, plus dur que jamais. 

       Juste quelques mois. 


    votre commentaire