•    Peanut, installée dans son canapé, rêvasse comme d'habitude, perdue dans ses pensées. Elle regarde droit devant elle, sans vraiment se soucier de ce qui se passe autour d'elle. Peanut, comme d'habitude, rêve sa vie, repense le monde et écoute de la musique de princesse. 

       Mais une sensation étrange depuis quelques temps. Alors Peanut sort de ses rêveries et tourne la tête. Ses sourcils se froncent à la vision de son nouveau voisin de canapé. Peanut aime être seule. Mais qui est donc ce type? Que fait-il sur mon canapé? Mais? Il ne va pas rester là tout de même?!?

       Ce nouveau venu ne dit rien. Il sourit. Il observe Peanut et plonge son regard dans le sien. Comme s'il communiquait. Mais Peanut ne comprend pas. Hébétée, elle aussi l'observe. Elle tente de fuir son regard, de faire comme s'il n'était pas là. Mais la curiosité l'emporte. Alors elle aussi se plonge dans ses yeux. Elle essaie de lire, de déchiffrer. Mais elle ne voit pas grand chose de précis. Si ce n'est une immense tendresse bienveillante. 

       Peanut aime être seule. Peanut aime créer une bulle où tout n'est que luxe, calme et volupté. Peanut n'aime pas partager. 

       Pourtant ... , cet étranger semble capable lui aussi de créer. Et par sourire, il semble vouloir ajouter quelques touches de couleurs à l'oeuvre de Peanut. Juste quelques touches. Peanut le laisse faire un peu perplexe, un peu irritée. Mais à la vue de ce nouveau tableau, elle ne peut s'empêcher de sourire. Son propre sourire l'énerve. Alors elle se retient. Cela le fait rire. Peanut est vexée. Elle éclate de rire. 

       Peanut continue à rêvasser dans sa bulle. Mais de temps en temps, elle ne peut s'empêcher de jeter un oeil sur le côté. Juste pour vérifier que son voisin est toujours là. Elle veut cacher sa bulle. Elle voudrait qu'il ne voit pas. Mais quand même. De le savoir là, ça la soulage. 

       Peanut décide l'intégrer à son monde idéal. Quel personnage jouera-t-il? Quel rôle tiendra-t-il? Hum... Peanut peine à se décider. Mais déjà, elle tient son pseudonyme. Il sera : le grumeau. Car le grumeau est dérangeant. Surtout lorsqu'il s'agit d'un grumeau de farine. Mais quand est-il lorsqu'il s'agit de chocolat?


    votre commentaire
  •    Résurrection. Encore. 

       Novembre sera le mois de la résurrection ou ne sera pas. Encore une de mes auto-motivations. Parfois inutiles, parfois nécessaires. 

       Ok. Réflexion : quelle différence cette fois? ......... Aucune.

       Bon alors comment faire de cette fois, LA fois? ......... Aucune idée. 

       Je sens que je suis bien partie. 

       Ok. Post-analyse : qu'est-ce qui a fait que j'ai eu la niak durant 2 ans? ....... Un projet. Construire. Un couple, une famille, un foyer. C'est vrai que c'est une bonne raison de se motiver. 

       Mise en action; le plan. 

    1. Trouver un homme. 

    2. Avoir envie de construire quelque chose avec lui

    3. Avoir envie de construire quelque chose de sérieux avec lui. 

    4. Avoir envie de construire un couple, une famille, un foyer. 

       Bon, faut-il vraiment arriver jusqu'au point 4 pour retrouver la motivation? Avoir la niak demande-t-il réellement autant d'efforts? Je suis perplexe. L'envie de réussir ma vie n'est-elle pas suffisante? A croire que je ne sais pas vivre pour moi uniquement. ARG!! Mais où est donc passé ma Samantha Jones intérieure? Ma Xéna? Perdues en route? Sur quel chemin? Le chemin de quoi?

       Réflexion : quand on perd ses clés, on refait son trajet afin de réduire le champs de recherche au possible. Mais je vais quand même pas refaire ma vie non?!? Bah, si. 

       Chemin à l'envers : Bon commençons avec monsieur D., parce que finalement c'est là que tout a commencé. Il avait des attentes. Beaucoup d'attentes. Bon, alors me connaissant, je voulais le rendre heureux et donc répondre à ses attentes. Donc il faut que quelqu'un attende quelque chose de moi. Mais tout le monde attend quelque chose de tout le monde. Rien n'est désintéressé dans ce bas monde. En gros je prends plus aux sérieux les désirs des autres. Pourquoi? N'ai-je donc pas de désirs propres?

       Pffffff.... ARG!! Trop prise de tête. Alors la résurrection commencera demain. 


    votre commentaire
  •  Encore une nuit qui se finit bien trop tard. 

    Il m'est arrivé de me plaindre de l'insignifiance désespérante de ma vie. J'estime aujourd'hui qu'elle ne l'est plus. Il me fallait juste accepter qu'il n'est pas nécessaire d'être prix Nobel, star ou révolutionnaire pour être signifiant. 

    Et finalement, je vais faire comme tout le monde. Etre égoïste, construire ma vie et mon bonheur. 

    Pour cela, il faudrait que le destin cesse de s'acharner. Ou mon karma, peut-être. Depuis 2 ans, les grains de sables se faufilent dans les rouages de ma machines. Petits ennuis, sans graves conséquences, heureusement. Mais leur nombre et leur fréquence rendent ma productivité quasiment nulle. Les choses se règlent les unes après les autres, lentement mais sûrement. Puis arrive un nouveau grain de sable. La machine s'arrête. Tout nettoyer, et recommencer. Encore et encore. Est-ce donc cela que la vie?

    Car à côté de ces bugs, de merveilleuses  choses se produisent. De nouveaux amis. Sages, matures, qui se soucient de vous, votre santé, votre moral. Rare. Je ne l'avais pas réalisé. Un nouvel amoureux. Qui a la malchance d'arriver trop tôt. A l'instant où l'on doute. De tout. Du bien-fondé des relations amoureuses. De notre propre envie de construire quoi que ce soit. Alors on se dit qu'il ne s'agit qu'une histoire de passage. Le passage devient petit chemin. J'aimerai qu'il le reste. 

    Quoi de plus ennuyeux qu'une autoroute?

    Ma nature m'a toujours poussé à rechercher la stabilité mais mon tempérament me fait comprendre que j'aime les cahots d'un petit chemin de pierre, les secousses des vieilles voitures et les paysages insolites. 

    Alors, on the road again!




    votre commentaire
  •    Ce devait être un début. Un recommencement. 

       Le grand retour de Peanut and the city. Un nouveau look, des sorties, des flirts et des rires. Un nouvel appartement où moi aussi j'aurai pu vivre des amours libres et éphémères. Une jeune femme, joyeuse, pétillante et virevoltante. Amoureuse tous les jours, chaque jour d'un autre homme. Enfin, j'aurais pu laisser ma nature frivole s'exprimer sans remords ni regrets. 

       Mais c'est déjà la fin. Je n'ai toujours pas d'appartement. Je n'ai pas encore goûté à l'euphorie d'être une héroïne de série. Et pourtant ce n'est déjà plus d'actualité. 

       Je ne voulais pas. J'ai lutté. Pour faire de cette rencontre un instant périssable. Mais la bienveillance de ce regard, ces yeux rieurs, et surtout, cette fermeté. ont eu raison de moi. 

       C'est déjà un nouveau début. Une aventure aux effluves de virtualité. Qui entre pas à pas dans la réalité. Malgré moi. 

       Je crois. 

       

       


    votre commentaire
  • SAV

       Nouveau départ?!? Tu parles! Faux départ oui!

       Où est la nouvelle vie que j'ai commandée? Le service après-vente va m'entendre. 

       La femme est coquette. Souvent, elle cesse de l'être une fois casée. Normal, elle ne ressent plus le besoin de séduire. Si cette même femme se retrouve seule, elle redevient coquette. Chez moi, c'est l'inverse. J'avais envie de plaire à monsieur D. tous les jours. De mon savant coiffée-décoiffé du matin au choix de mon pyjama-nuisette, tout était fait pour entretenir la lubricité dans son regard. Aujourd'hui se sort régulièrement, je suis donc en société, mais je ne ressemble à rien. Au mieux à une sdf. Je ne critique pas leur sens de l'esthétisme mais tout de même...

       Je suis obnubilée par la recherche d'un appartement. Chez mes parents je me sens chez moi. Alors je m'étale. En même temps, je ne suis pas vraiment chez moi. Alors je ne prends pas la peine de ranger. Pas seulement parce que je suis mal élevée. Aussi parce que, ne pas ranger me donne l'impression de ne pas m'installer. Toutes mes affaires en vue me donne le sentiment qu'il n'y a qu'à les jeter dans un carton pour repartir. Bref, le résultat est que je vis dans une poubelle. 

       Je me voulais ivre de moi. Je le suis. A tel point que je jouis de ma propre présence sur le canapé. Conséquence, mon mémoire n'a pas avancé d'une idée. De plus il faut croire que ma présence me fascine puisqu'elle me tient éveillée très tard. Trop tard pour être opérationnelle le lendemain. Quelque soit l'activité proposée. 

       Argh! J'ai commandé une nouvelle vie et peut-être n'ai-je pas été assez précise sur le délai de livraison. Je la veux demain. Demain ou je ferme votre succursale pourrie. De toute façon qui peut bien profiter de cette petite planète bleue?

      


    votre commentaire