•      On croit connaître les gens. Nos amis. Ceux avec qui on partage nos petites souffrances et nos grands bonheurs. On croit qu'ils connaissent tout de nous et que nous connaissons tout d'eux. Alors on met des oeillères. On croit qu'ils n'évoluent pas, tout comme nous restons semblables à nous-mêmes. Seul un évenement choc ou le recul nous permettent d'apprécier le changement.

         Un nouveau point de vue.

         Mon ami. Si drôle, si colérique, si angoissé, si maniaque, si attachant. En fait, un homme. Si tendre, si doux, si plein d'émotions et de sentiments que je découvre. Je ne vois que la pointe de l'iceberg. Impressionante, intriguante, effrayante.

         C'est fou ce qu'un seul baiser peu changer...


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  •      Moi qui croyait être perdue, j'ai maintenant la sensation de n'avoir encore rien vu.

         Mon job, mes études me prennent actuellement tout mon temps. C'est donc sur cette catégorie que mes doutes se sont portés. Quant à ma vie sociale, tout va bien. Célibataire, j'ai de nouveaux collègues avec qui je fais peu à peu connaissance. Je les adore! Je prends plaisir à passer du temps avec eux, je me sens plus vive, plus habitée. On ne se préoccupe jamais de ce qui va comme sur des roulettes.

         De même qu'on ne s'intéresse pas au calme plat, lorque le reste de notre vie est une tempête. Positive ou négative.

         La seule platitude de ma vie, ma vie sentimentale, me laissait un peu de répit jusqu'à maintenant. Et tout d'un coup, un coup de fusil. Un dérapage. Je me persuade qu'il ne s'agit que d'un dérapage. Pourtant, j'y pense. Cela ne me tourmente pas mais ... cela me gratouille, me chatouille. Et je donne un coup de collier pour ne pas y penser.

         Je lui envois un message. Pour m'assurer que rien n'est cassé entre nous. Qu'on continue comme avant. Qu'il est encore un de mes plus chers amis. Rien de tout cela dans mon message. Juste voir comment il va. Je me dis qu'avec sa seule réponse, j'arriverai à lire entre les lignes.

         Il était justement en train de m'écrire un mail. Etrange ... il ne m'écrit jamais de mail. Il me répond que c'est nouveau, qu'il a besoin de m'écrire. Et là, ma petite mer agitée, devient tempête.

         Pour le meilleur ou pour le pire. A suivre...


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  •      Ci-joint, quelques souvenirs de mon premier Paléo.

         C'est bien ce qui me semblait que c'était. Mal de dos, petite crise dans la foule, minuscules suffocations. Mais il était avec moi.

         Mardi, bof, bof. Vendredi, mieux. Miss Chapman a sourit, sortit un son et voilà. L'atmosphère, en un clin d'oeil, est devenue comme un gros morceau de coton scintillant. La balade entre les stands a un goût de découverte bulleuse. Comme Clémentine. On découvre, dans une bulle. Les parois transparentes étouffent les bruits de la foule. La bulle se déplace à cinq centimètres du sol. Une crêpe au chocolat faite maison achève le rêve.

         Cali arrive sur scène, l'électricité monte, la bulle éclate. Tout devient enfantin. Surtout moi. Moi et mon mon premier souvenir du Paléo.

         Mon petit sac à dos rose et brun.


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  •      Pas encore dans la mouvence de ce charmant printemps qui arrive, Peanut s'entraîne dur. Elle vient d'acheter une très jolie paire de chaussures qui seront parfaites avec les petites affaires qu'elle compte commander dès demain sur le net.

         Est-ce suffisant? Pas sur. Pour en avoir le coeur net, Peanut se lance dans un stage intensif. Elle s'offre un long week end à Paris pour être sur de maîtriser parfaitement l'art du shopping.


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  •      Je crois que c'est ce qu'on appelle la mélancolie. Je détéste ce sentiment. Cette impression qu'on avance au ralenti parce ce qu'on fait n'est pas important. N'a rien à voir avec ce qu'on désir. J'ai envie de contacts. Je veux voir, rencontrer des gens. Peut-être un besoin de tendresse simplement?

         A la place, j'ai préparé ma rentrée. Fait le ménage, trier et classer la paperasse. Je suis à présent organisée (autant que je puisse l'être), prête à reprendre du service. Et Dieu sait que j'en ai besoin. Ce semestre s'annonce rude et rugueux.

        Et pourtant je n'attends qu'une seule chose. Pouvoir allumer mon lecteur dvd. Mettre en marche Grey's Anatomy. Pourquoi? Parce qu'en ce moment je vis par procuration.

        En réalité je suis perdue. J'ai l'impression que je fais mon boulot de travers. Que je ne comprends rien à mes études. Que je suis en marge du monde. Et j'ai la peau grasse.


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