•    Peanut est engagée dans une nouvelle relation. Et bien sûr, son cerveau a enclenché les turbines de la réflexion. Grrr... mais pourquoi Peanut ne peut-elle pas tout simplement vivre les choses? Pourquoi est-elle obligée de les analyser? De penser à la suite? De trouver des grains de sables partout?

       Un jour, monsieur D. a dit : " tu es trop exigeante, tu veux tout et ça, ce n'est pas possible."

       Alors que Peanut pense qu'il est essentiel de faire des concessions, faire des efforts, de dialoguer, de comprendre et d'échanger, tout d'un coup elle se dit que non. Si un homme est fait pour elle alors tout devrait couler de source. Mais sérieusement? Est-ce possible? Est-ce que certains d'entre vous ont déjà vécu ça? Quelque chose du genre coup de foudre. La rencontre avec une personne qui fait qu'on se sent complètement libre? Sans peur d'être jugé. Et mieux, avez-vous déjà rencontré cette personne qui est toujours content de ce que vous êtes?

       Si je pouvais avoir quelques une de vos expériences, cela me serait très utile pour mes sondages et statistiques sur l'amour. 

       De plus, rien à voir, mais n'avez-vous jamais pensé au docteur Douggie lorsque vous êtes face à votre ordinateur à raconter votre vie avec de la musique en fond?


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  •    J'ai un peu trop souvent dit que je tournais la page, ces temps-ci. A croire qu'elle n'est pas réellement tournée, alors. Et voilà encore une nouvelle qui ne fait qu'ajouter à ma déception. Et encore une fois, je ne vois que laideur et malhonnêteté. 

       Pourtant cette fois, je me rends compte qu'il y a quelqu'un. J'aurais aimé rencontré Grumeau plus tard. J'aurais ainsi pu me vider de toutes ces histoires, me purger de mon passé. Et j'aurais pu profiter de ce grumeau à 100 %, sans retenue, aucune. 

       J'aime qu'il soit là. Il m'énerve car je ne supporte pas l'idée d'être en couple, de recommencer. Et puis je reste. Je ne sais pas pourquoi. Son regard, son sourire. Sa profonde gentillesse. Il m'énerve parce qu'il est têtu. Je l'aime bien parce que c'est un vrai têtu et non une attitude pour s'affirmer. Il m'énerve parce qu'il ne dit et ne demande les choses qu'à demi-mots. Je l'aime bien parce que ses demi-mots sont pudiques. Il m'énerve parce qu'il bouge comme un nerd. Je l'aime bien parce que son corps change lorsqu'il s'implique, se laisse aller ou aime quelque chose. Un langage qui ne trompe pas. Il m'énerve parce qu'il me voudrait plus féminine. Je l'aime bien parce qu'il voit ce que j'aimerais et ce que pourrais être. Il m'énerve parce qu'il me dit ce que j'ai à faire : me soigner, chercher un appartement, écrire un mémoire. Je l'aime bien parce que, finalement, c'est ça prendre soin des gens qu'on aime. Il m'énerve parce que je l'aime bien. Et je crois que je l'aime bien parce qu'il m'énerve, me bouscule. 

       Encore un paradoxe qui forge ma vie. 


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  •    Peanut, installée dans son canapé, rêvasse comme d'habitude, perdue dans ses pensées. Elle regarde droit devant elle, sans vraiment se soucier de ce qui se passe autour d'elle. Peanut, comme d'habitude, rêve sa vie, repense le monde et écoute de la musique de princesse. 

       Mais une sensation étrange depuis quelques temps. Alors Peanut sort de ses rêveries et tourne la tête. Ses sourcils se froncent à la vision de son nouveau voisin de canapé. Peanut aime être seule. Mais qui est donc ce type? Que fait-il sur mon canapé? Mais? Il ne va pas rester là tout de même?!?

       Ce nouveau venu ne dit rien. Il sourit. Il observe Peanut et plonge son regard dans le sien. Comme s'il communiquait. Mais Peanut ne comprend pas. Hébétée, elle aussi l'observe. Elle tente de fuir son regard, de faire comme s'il n'était pas là. Mais la curiosité l'emporte. Alors elle aussi se plonge dans ses yeux. Elle essaie de lire, de déchiffrer. Mais elle ne voit pas grand chose de précis. Si ce n'est une immense tendresse bienveillante. 

       Peanut aime être seule. Peanut aime créer une bulle où tout n'est que luxe, calme et volupté. Peanut n'aime pas partager. 

       Pourtant ... , cet étranger semble capable lui aussi de créer. Et par sourire, il semble vouloir ajouter quelques touches de couleurs à l'oeuvre de Peanut. Juste quelques touches. Peanut le laisse faire un peu perplexe, un peu irritée. Mais à la vue de ce nouveau tableau, elle ne peut s'empêcher de sourire. Son propre sourire l'énerve. Alors elle se retient. Cela le fait rire. Peanut est vexée. Elle éclate de rire. 

       Peanut continue à rêvasser dans sa bulle. Mais de temps en temps, elle ne peut s'empêcher de jeter un oeil sur le côté. Juste pour vérifier que son voisin est toujours là. Elle veut cacher sa bulle. Elle voudrait qu'il ne voit pas. Mais quand même. De le savoir là, ça la soulage. 

       Peanut décide l'intégrer à son monde idéal. Quel personnage jouera-t-il? Quel rôle tiendra-t-il? Hum... Peanut peine à se décider. Mais déjà, elle tient son pseudonyme. Il sera : le grumeau. Car le grumeau est dérangeant. Surtout lorsqu'il s'agit d'un grumeau de farine. Mais quand est-il lorsqu'il s'agit de chocolat?


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  •    Résurrection. Encore. 

       Novembre sera le mois de la résurrection ou ne sera pas. Encore une de mes auto-motivations. Parfois inutiles, parfois nécessaires. 

       Ok. Réflexion : quelle différence cette fois? ......... Aucune.

       Bon alors comment faire de cette fois, LA fois? ......... Aucune idée. 

       Je sens que je suis bien partie. 

       Ok. Post-analyse : qu'est-ce qui a fait que j'ai eu la niak durant 2 ans? ....... Un projet. Construire. Un couple, une famille, un foyer. C'est vrai que c'est une bonne raison de se motiver. 

       Mise en action; le plan. 

    1. Trouver un homme. 

    2. Avoir envie de construire quelque chose avec lui

    3. Avoir envie de construire quelque chose de sérieux avec lui. 

    4. Avoir envie de construire un couple, une famille, un foyer. 

       Bon, faut-il vraiment arriver jusqu'au point 4 pour retrouver la motivation? Avoir la niak demande-t-il réellement autant d'efforts? Je suis perplexe. L'envie de réussir ma vie n'est-elle pas suffisante? A croire que je ne sais pas vivre pour moi uniquement. ARG!! Mais où est donc passé ma Samantha Jones intérieure? Ma Xéna? Perdues en route? Sur quel chemin? Le chemin de quoi?

       Réflexion : quand on perd ses clés, on refait son trajet afin de réduire le champs de recherche au possible. Mais je vais quand même pas refaire ma vie non?!? Bah, si. 

       Chemin à l'envers : Bon commençons avec monsieur D., parce que finalement c'est là que tout a commencé. Il avait des attentes. Beaucoup d'attentes. Bon, alors me connaissant, je voulais le rendre heureux et donc répondre à ses attentes. Donc il faut que quelqu'un attende quelque chose de moi. Mais tout le monde attend quelque chose de tout le monde. Rien n'est désintéressé dans ce bas monde. En gros je prends plus aux sérieux les désirs des autres. Pourquoi? N'ai-je donc pas de désirs propres?

       Pffffff.... ARG!! Trop prise de tête. Alors la résurrection commencera demain. 


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